vendredi 21 février 2014

20 février : Veneto Tuarto -> Canals
« Protégés de bout en bout par la police » (très bienveillante)
Depuis aujourd’hui, un véhicule de police (genre  Toyota  ) nous fait escorte pour assurer notre protection sur la route. Il y a un système de relais tous les (50 km à peu près. Non pas que notre comportement routiers soit dangereux : notre Peugeot Expert dispose d’un gyrophare et d’un énorme panneau à l’arrière réalisé en France par ABC Enseigne. Les voitures et les camions se déportent très fortement et font parfois des signes amicaux.

Une question a été posée par un bloggeur sur le réseau routier : pour le moment les axes que nous utilisons (RN : ruta nacional) et RP (ruta provincial) sont bonnes mais le réseau secondaire qui relie sur de grands espaces parfois de 50 km par exemple est en terre battue : il permet  la jonction avec de petits villages agricoles. Les villages sont souvent en retrait de 4 à 6 km par rapport à l’axe de la route (il y en a assez peu) mais sont sur le tracé des anciennes voies de chemin de fer abandonnées depuis longtemps (réseau voies étroites)
Les villes et les villages sont composés de rues à l'équerre ; les argentins parlent de "blocks"


retour sur la soirée du 19 à Venado Tuerto : André servi par le maire (d'uen vilel de 100 000 habitants!)


 échange de fanions du Rotary avec un représentant du club local

 Retour à notre hébergement après la soirée.

 La route entre Venido Tuarto et Canals

 Pause. Au premier plan le véhicule de police qui nous escorte


 L'installation des tentes à Canals

 L'Asado servi par la mairie (présence du maire et de nombeux adjoints et des sportifs cyclistes)

La soirée est très arrosée

Une question sur les paysages  : pour le moment et jusqu’à demain nous sommes dans la pampa où nous avons fait déjà 600KM.  De chaque côté des routes, en maints endroits, l’eau est affleurante et forme des lagunes. L’agriculture est soignée ; on trouve de part et d’autres de la route d’immenses champs en céréales, maïs ou en soja. Le paysage est très plat (mais cela ne va pas durer) et parfois un peu lassant (« Après la longue ligne droite, une autre longue ligne droite »).
Normalement, on devrait avoir très chaud et avoir un vent contraire ; nous avons un temps modérément chaud et plutôt un vent favorable.
L’air est saturé d’humidité si bien que notre linge ne sèche que difficilement.
Quelques faits marquant de notre journée du 20 :
Nous sommes invités à prendre notre petit déjeuner dans un bar de la ville par la municipalité puis nous quittons la ville sous escorte policière qui ne nous quittera pas de relais en relai jusqu’à Canal.
A Canals (12000 habitants), nous sommes accueillis  à quatre km de la ville ( à une bifurcation)par une délégation de la mairie (le maire, l’adjointe aux sports, et d’autres personnalités) et bien sûr notre hôte, le docteur Arzu. Il nous emmène au terrain de camping très élégant où nous pouvons installer nos tentes où nous le désirons. Un plongeon dans la belle piscine (eau salée ?) puis nous préparons notre campement.

A 20h30, le maire et les autorités représentatives locales  nous invitent à une dégustation de viandes succulentes. C’est notre premier vrai ASADO. On nous fait goûter les vins de Mendoza (Blancs, rouges). Nous sommes pompettes quand nous regagnons nos tentes après 23 heures.

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