San
Luis->La Paz : 122 km
SOMOS EN LA PAZ
Petit
retour sur la soirée de la veille :
Sous l’averse
qui n’avait pas cessé, nous sommes allés diner dans le quartier dans un restaurant en buffet libre . On a très bien
mangé. Mais au retour seuls les trottoirs étaient utilisables ; pour traverser
les rues, nous avons dû prendre des bains de pieds. En effet, notre ingénieur
Véritas nous a fait observer qu’il n’y avait pas de réseau d’évacuation des
eaux pluviales et que l’eau suivait un parcours de rues en rues jusqu’aux
« rios » . C’est très probablement volontaire car San Luis n’est pas
une ville sans plan d’ensemble ; le profil des rues a dû être calculé pour acheminer cette eau (il y a parfois pas mal de courant).
Nous savons
que nous ne pourrons emprunter les pistes prévues qui seront détrempées. Nous
savons aussi que nous n’avons pas d’hébergement prévu à Desedeguado qui n’est
pas vraiment un village mais un genre d’octroi entre les provinces de San Luis
et de Mendoza.(camping « sauvage ») Nous avons donc décidé d’aller
jusqu à LA PAZ où nous savons que l’hébergement sera plus facile.(petit hôtel)
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Au matin ,
le temps est couvert mais il ne pleut pas. Il ne fait pas très chaud. Par
contre le vent souffle en notre faveur. Nous ne tardons pas à nous en rendre
compte : nous roulons souvent entre 35 et 40 km/h. A titre personnelet de
manière purement indicative, le rédacteur du blog et son copilote
Jean Marc, ont souvent roulé autour de 50 km/h avec même une petite pointe à
55. (Comme dit Odile qui s’y connait, nous sommes limités par notre « développement »
(rapport des taille des dents plateau/ pignons)).
De sorte qu’à
midi nous sommes arrivés à Desadeguado pour y déjeuner.(80 km)
Remarque
sur la circulation des poids lourds : avant notre voyage, nous avions été mis en garde par
rapport au mode de conduite des poids lourds. Pour le moment, nous n’avons
rencontré aucune difficulté ; ils se déportent sur la file de gauche pour
nous laisser du dégagement. Par contre leur masse impressionnante fait un
mouvement d’air quand ils passent à notre hauteur qui nous pousse « dans
le dos ». Certes, le trafic est
relativement élevé mais les voies sont larges et restent dégagées (rien à voir
avec nos autoroutes A1, A4 et autres.)
Quelques
personnes aimeraient savoir les problèmes mécaniques rencontrés avec les
tandems L(après 900 km)
-pour
le moment : aucune crevaison
-tandem
de Daniel (le premier jour) : un problème de fixations au niveau de la
couronne du grand plateau (vis-cheminées)
-tandem
de Jean Marc : (1er jour) : pointes de dents tordues sur
le plateau probablement problème consécutif
au transport (réglé par Daniel qui a ébavuré avec une lame de scie)
-Tandem
de Philippe : un maillon de chaîne cassé
-tandem
de Jean Pierre : (4 rayons cassés : 3 avant/ 1 arrière)
Rien
d’autre.
Fatigue
journalière ?
Le soir, nous apprécions la douche et aimerions ne pas
nous coucher trop tard pour faire une nuit « complète ». Oui mais les
argentins sont « du soir ». Ils dînent à partir de 22 heures alors
que nous partons vers 8H45 le matin ce qui impose un lever vers 6h30. Parfois,
nous sommes un peu à court de sommeil (essentiellement quand nous sommes reçus !)
Mais nous sommes conscients que cela fait partie de l’aventure que nous vivons.PS IMPORTANT : le propriétaire de l'appareil qui a fait les photos de ce blog est PHILIPPE, ce qui explique qu'il n'apparaît pas souvent sur les photos.
Repas du soir à San Luis
L auberge de Jeunesse (séchage du linge)
Dortoir des garçons
Photo de famille lors d'une pause. La paz est alors à 88km mais pas pour longtemps
Petit oratoire à ND de Junin (Junin, près deBuenos Aires est un lieu de pélerinage argentin.
Beaucoup d'oratoires sur notre parcours manifestent la foi des argentins
Claude P.
RépondreSupprimerBon courage à tous l'arrivée approche