Quelques remarques pour
conclure : (André)
1/ Les défis à relever.
-le premier défi : apprendre à me débrouiller en
espagnol grâce à des cours suivis à l’Institution ND de Liesse. Sans cette
familiarisation avec la langue, cela aurait été très compliqué
-le second défi : le travail de préparation a
été important. Si je l’avais imaginé au départ, je ne crois pas que je serais
parti et cela aurait été bien dommage.
-le défi sportif ne m’a posé de problèmes à aucun moment ; je n’ai pas
ressenti de gêne en altitude. Aucun de nous n’a eu le mal des montagnes. (Le
trajet d’Ouest en Est que nous avions choisi permettait une longue période d’acclimatation)
-Les mises en garde ont été démenties par les faits :
à propos de la chaleur : une météo –paraît-il –
inhabituelle en cette saison : la température n’était pas excessive et
nous avons même eu des jours de pluies.
On nous avait annoncé des vents d’une extrême violence et de
face ; il y a bien eu des coups de vents mai très limités et sur la
plupart du parcours, ils étaient favorables.
-les énormes camions sur la ruta n° 7 se sont bien
déportés à gauche et souvent nous ont fait des petits klaxons amicaux.
2/ Les grands souvenirs
en quatre mots :
-L’accueil fantastique des argentins et de nos amis chiliens : comme j’ai dit à beaucoup et spécialement à Maria-Cosette, je serai heureux de recevoir en France ceux qui nous ont si bien accueillis dans leur pays. Ce sens de l’accueil fait réfléchir car il me semble que les français ne sont pas au niveau des argentins. J’aimerais démentir cette impression
Maria-Cosette et son petit chat
accueil sur la palce de la mairie de Venido Tuarto
-L’asado : j’ai été impressionné par cette viande savoureuse que nous ont servi nos amis ou que nous avons consommé au restaurant. Je crois que je n’étais pas le seul. Je dirai que, pour qui est amateur de bonne viande, cela vaut vraiment le voyage. Je ne m’explique d’ailleurs pas comment il est possible d’atteindre cette qualité gustative. Je pense que la réponse est dans un élevage extensif de pâturages immenses que nous avons traversés dans la pampa.
L'asado de Canals
-les caracolès : ce sont des chemins qui
serpentent à l’assaut des reliefs permettant la circulation de voitures et
également de nos bicyclettes. J’ai regretté un peu que l’information routière
soit insuffisante et je me rappellerai longtemps la contradiction entre les
carabiniers ou même les autochtones qui nous annonçaient que tel chemin n’était
pas franchissable alors que ces parcours ne posaient pas de difficulté
Les Caracolès de Villavicencio
-L’océano Pacifico : cela fait plaisir, après 3
semaines de vélo de l’atteindre et de voir les pélicans se prélasser sur les rochers. Valparaiso, ville
au patrimoine mondial, au bout de la route, grouillante, avec ses bus qui foncent quand le feu est au vert
et ne semblent pas vouloir vous laisser passer, est assez conforme à la ville
que nous avons imaginée grâce aux livres
L'Océano Pacifico
Valparaiso
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